Sommaire
L’étude des chemins de fer secondaires a conduit à un examen des choix de leurs dirigeants et des élus départementaux derrière leur construction. La recherche de normes communes n’est pas leur préoccupation ; le mot standardisation ne caractérise pas leur équipement. Un chemin de fer secondaire n’est pas seulement défini par l’écartement des voies.
Le chemin de fer en Vendée
Jusqu’au début des années 1920, le rôle du chemin de fer Vendée est incontesté, même si en 1911 certaines lignes routières sont subventionnées. Les hommes et les marchandises, au-delà de quelques kilomètres, empruntent des chemins de fer normaux ou étroits. Les lignes secondaires répondent aux besoins locaux et donnent également accès à une branche de ligne principale. Ouvriers, curistes, paysans, notables, étudiants peuplent les voitures. Les wagons et les camionnettes transportent les matériaux de construction, la dentelle, les cercueils et tout ce qui doit être transporté. La tarification correspond à chaque élément de trafic. Le trafic postal a réservé des espaces sur la plus petite ligne. Les chercheurs ont condamné ces lignes, accusées d’électeurs, a posteriori, oubliant l’absence d’une alternative au chemin de fer lors de leur construction. Les positions maximalistes font écho alors que l’analyse sereine mérite davantage d’être citée :« c’est bien qu’au fur et à mesure du déroulement du chemin de fer, la différence entre les régions qui en sont pourvues et celles qui ne le sont pas » a créé une telle infériorité pour ces dernières qu’elle était nécessaire à tout prix pour lutter. «
Tarification sur les réseaux secondaires
La situation dans les entreprises secondaires est complexe. Toute généralisation est risquée, c’est le domaine du particularisme et de l’exception. Chaque entreprise est dans un contexte socio-économique spécifique ; elle entretient des relations plus ou moins étroites avec l’un ou même des grands réseaux tant au niveau administratif comme celui de conduction de transport de marchandises dans la gare de transis. Les entreprises secondaires fixent leur tarification en fonction des tarifs et des conditions d’application des grands réseaux, soit pour les adopter, soit pour définir des exceptions.